Cette histoire spartiate racontée au début de l'épisode est finalement un écran de fumée, une autre version, bien plus belle, m’a été révélée à la fin du montage… Mais il est trop tôt pour la dévoiler !
Au début, bien sûr, je pensais filmer un renard, mais le seul que j’ai vu était en train d’être dévoré par des chiens ! Et il n’existe pas d’élevage de renard, c’est un animal qui ne se laisse pas domestiquer ou élever… d'où l'idée du masque.
Et les oiseaux ?
Comme les renards, les moineaux sont des espèces libertaires qui se laissent mourir plutôt que de vivre en captivité. Je n’aurais jamais pu mettre en scène ce moment. Mais j’y étais, je l’ai filmé, et il trouvé sa place dans le film bien plus tard.
Le cheval
La statue du petit cheval dans l'épisode 1 se trouve dans un parc, à Lausanne, et c’est un de mes premiers souvenirs d’enfance. Je me souviens de la lune qui se reflétait dans le bassin. La sculpture était malhabile, elle me semblait faite pour les enfants. Pendant longtemps, je n’ai pas su pourquoi je revenais inlassablement filmer cet endroit. Disons que, dans la construction du film, elle est un indice de la présence des ancêtres...
Les arbres
Tout au long des cinq années de gestation de ce projet, j’ai filmé une sorte de collection d’arbres : la forêt limousine, les arbres tourmentés du plateau de l’Aubrac ; le vert incroyable, la mousse, de ces arbres qui ont l’air de sorcières, dans un air saturé de pollen, quelque part près de Rocamadour…